18.12.08

Erwin Wurm

this is what makes me feel like wow

2.12.08

Lightning Bolt, Maison de la Villette

Le 28 novembre. Maison de la Villette.


Arnaud Rivière n'aime pas trop les vinyls. Muni d'une petite valise contenant une platine complètement pourrie et quelques instruments métalliques qui doivent sans doute donner le tétanos si on s'ouvre avec, Arnaud Rivière a joué un truc assez bruyant et brut, en première partie des Ligthning bolt. Des micros planqués un peu partout sur et autour de lui, il s'est acharné violemment sur sa jolie petit valise rouillée avec tout ce qu'il avait sous la main produisant ainsi des sons variés, intéressants parfois, et qui donnait envie d'être déjà sourd d'autres fois. J'ai bien aimé, c'était brutal, pas du tout subtil, et marrant à voir.

Et puis Lightning Bolt, à ras du sol, masqués, tout le monde amassé autour d'eux. On voyait rien, mais quelle ambiance. oulala. un joli pogo, douillet et suant, ça y est j'ai compris pourquoi j'aime la danse-contact. Parce que les pogos me manquent! C'était fantastique ce soir-là, cette marée humaine en capuche et doudoune (parce que pas de vestiaire à la maison de la Villette et 0°C  dehors...), investie dans ce concert de gros bourins des campagnes. j'avais plus sué comme ça depuis 1979! bon ok, Chacha m'a rappelée qu'il y avait eu The EX entre temps aux Instants chavirés, et quelques autres inavouables maintenant. certes. En tout cas c'était fort.

10.11.08

Chromehoof_Alva Noto_BBmix

Vue vidéo de Chromehoof. Là c'est le moment, à la fin, où tout le monde pouvait monter sur scène se coller aux capes des musiciens. Mais sinon Chromehoof c'est 8 ou 9 (?) musiciens déguisés en halloween et une chanteuse mi-Grace jones, mi-Tura satana qui danse comme en transe. Au début on croit que c'est une blague et puis on se rend compte qu'ils touchent sacrément ces messieurs-dames (?) (ils ont des masques alors..). Le guitariste est incroyable et puis il y a cette trompettiste qui bidouille des sons sur une ptite table par moments et posent sa trompette pour hurler comme une- hoof à d'autres moments. WOW. En fait Chromehoof c'est comme assister à un concert vintage, une sorte d'anachronisme à l'envers (on dit comment?), ce genre de trucs dont nos parents nous parlent.. ou pas, mais en tout cas, je m'imagine que ça devait être parfois comme ça un groupe psychédélique black new wave des années fin 70-début 80, à la Magma qui aurait mangé Black sabbath . piut piut piut enfin bref c'est une espèce de truc inclassable et plein de gros riff avec des grosses basses qui pulsent le rock dans la casbah.
Sinon Alva Noto, c'était cool aussi. surtout la fin où le son nous a enfin enveloppé nos petits corps, et nous a collé à nos petits strapontins comme dans une centrifugeuse ou un réacteur d'avion au décollage OU à l'aterrissage. On était physiquement vidé de vie après et on a fumé beaucoup de clopes et bu plein de bière (pas moi, les autres) pour s'en remettre.
Les deux groupes avant ça, c'était pourri, donc je ne dirai pas leurs noms; parce que j'ai décidé que c'était méchant de faire de la mauvaise pub, surtout sur un blog lu par des millions de personnes, intelligentes et cultivées, chaque jour, assiduement... merci, je vous aime°°°

2.11.08

Alain Platel _ Pitié! _ Théâtre de la Ville

2h de couleurs, de musique magik, d'énergie non-contenue, de danse aérienne, de tableaux religieux, de cris, d'extase, d'osmose, de bordel. Normal que certains n'aiment pas. C'est loin d'être parfait, c'est long parfois, destructuré, mais moi j'en tremble encore.

Angelin Preljocaj _ Blanche-neige _ Chaillot

 

Peeping Tom _ Le salon _ KVS (Bruxelles)

Promenades audoniennes 10>12/10/08







Promenades audoniennes_ une vingtaine d'artistes exposent, s'exposent, improvisent, performent, dans 6 habitations privées à Saint-Ouen, le temps d'un week-end ensoleillé. 
www.myspace.com/jelasso

21.9.08

20.9.08

Tango Sumo à Cergy

Acrobates, danseurs, ils jonglent avec des lits et parlent une langue inconnue. 5 mecs trop balaises. C'est joyeux, impressionnant et poétique tic à la fois.

9.8.08

Menu gastrophonique- Cora Janvier in London city

I'm listenning to Cora Janvier on the british Resonnance fm radio, yeah!
ça donne envie d'aller se baigner, ça donne soif et envie de faire pipi, en tout cas c'est rafraichissant et relaxant, bien fait pour l'été,mais quand même un peu démangeant de temps en temps, et puis quel accent!!
Allez télécharger le menu gastrophonique de Cora janvier sur http://www.sendspace.com/file/oomnpy

11.7.08

25.6.08

mon mois de juin en très bref

Week-end 07 et 08 juin : festival de rue Parade(s) à Nanterre --- Les Acrostiches---

Mercredi 11 juin : festival La Voix est Libre aux Bouffes du Nord (Fantazio, Akosh., Joseph Nadj, etc.) - un mix de trucs chouettes






Jeudi 12 juin 20h
: Tango clasicos à Chaillot --- trop chiant---

Mardi 17 juin : Festival Tanssi (100% Finlande) à La Cartoucherie avec Slovaks Dance Collective et Eva Klimackova (photo) --- J'adore***





Mercredi 18 juin : CHEVEU, Frustration, Magnetix à la Maroquinerie ^-^ oh yeah

Jeudi 19 juin : Vie de grenier, spectacle de cirque esbaubissant à Antony 






Vendredi 20 juin : Shannon Wright aux Bouffes du Nord --- Magiquement fragile et intense--
+ expo de Matthieu Mercier au MNAM

21 juin : j'me casse à Arles - Rencontres internationales de la photographie

10.6.08

Mise à Feu Fratellini

Arena de Bruno Dizien, interprété par Johan Bichot - Académie Fratellini

9.6.08

Sunset Rubdown à la Villette So-nique Deerhunter

Mardi 3 juin.... 
Festival Villette Sonique. J'y allais un peu au pif. Et parce que c'était le concert le moins cher. Deux groupes: Deerhunter et Sunset Rubdown.

Ok c'est dur de faire du rock'n'roll en live devant un public assis. D'autant que dans cette petite salle de la Grande halle de la Villette, le premier rang est au même niveau que la scène, soit à 2 mètres à peine des musiciens. Déstabilisant d'accord, mais bon.. là.. c'était du jamais vu. Dommage, ça sonnait plutôt bien Deerhunter. Mais putain en plus de n'avoir ni charisme, ni jeu de scène (ça fait mal aux yeux tant de mollesse du corps, de manque d'humour et de balai dans le cul, surtout quand on essaie de faire "genre" cool rock'n'roll one again, aaaaah oooooh), les Deerhunter ont aussi l'air d'être des gros cons. Le chanteur -une sorte de squelette ambulant de 12 mètres- aime bien parler mal aux ingés-son et avoue clairement au bout du troisième morceau qu'il hait la Villette Sonique. "I HATE this festivowl!" Pero porqué? On ne le saura qu'à la fin... La fin: ce moment inter-minable où mister Bones nous tient un monologue un peu longuet et irrité sur son souhait de pisser sur le mec qui a écrit la présentation du groupe dans le programme du "festivowl", texte qu'il fait lire au micro par une francophone de la salle. Histoire qu'on en débate tous ensemble en fait. Surtout qu'on en a tous vachement envie en plus... d'en débattre. Bref. Celui-ci décrit indélicatement le leader du groupe comme un "géant anorexique", oh my god! Et cela après avoir quand même mentionné l'idée qu'il aurait du "charisme" et que Deerhunter aurait des sonorités se rapprochant de celles de Sonic Youth (meilleur groupe du monde - ndlr) !!!! Ah ouais, et qu'est-ce qu'il répond à ça le géant anorexique qui se prend pour une rockstar à la classe internationale? - "I HHHATE Sonic Youth!" Ok et bah moi je chie sur ton groupe qui pue.

Heureusement Sunset Rubdown est arrivé en deuxième partie de soirée. Et là WOW Un vrai groupe, qui fait pas semblant de jouer en live, avec de vrais musiciens qui regardent pas le manche de leur guitare quand ils jouent, eux. C'est magnifique de coups de batteries secs et retenus, de mélodies entourloupantes et de petits sons de boîte à musique. ça a la tristesse et l'efficacité des airs de Notwist et Interpol, avec des relans bruts et rock à la Battles, mixé avec leur touche à eux. une chouette découverte.... Et ils viennent d'où??? Eh bah oui... Montréal.  

4.6.08

Spiegel by Wim Vandekeybus

Vendredi 30 mai 20h30, Théâtre de la Ville, 40°C. 
J'ai vu Spiegel de Wim Vandekeybus. 
Un des plus beaux spectacles de ma vie__ rien qu'ça!

Improbables lancés et rattrapés d'objets, sauts passionnés, jeux de mains et d'oranges, suspension de corps crochetés dans des sortes d'armatures pendues au plafond, pas de deux enflammés. C'est de la danse inspirée, presque circassienne. Les danseurs sont LÀ, en entier, présents de la pointe des cheveux jusqu'au bout des orteils, et jusque dans leurs regards -pourtant j'étais au rang W, mais j'ai vu!! Ils sont ensemble, tous ensemble, pas de héros, en groupe tout le temps; et en même temps, ils affirment subtilement leurs individualités, comme si chacun de leur mouvement était une décision qu'ils auraient prise eux-mêmes, sans Dieu ni maître, ils y vont, ils se jettent, par terre, par air et dans les bras des autres, ou pas. On les croient seuls parfois, dans leurs actions absurdes, et puis nan, ils surgissent de tous les côtés pour rattraper un corps ou un bout de craie, souffler sur une plume pour l'empêcher d'atteindre le sol... C'est ça la poésie brutale de Wim Vandekeybus. J'ai adoré pleurer en y repensant encore. C'est la danse que j'aime.

29.5.08

Mugison rocks me up.

Avant, Mugison c'était plutôt de l'électro-folk un peu sombre et doux à la fois, c'était chouette déjà. Mais maintenant ils font du vrai ROCK'n'ROLL!!! 
Like woooooowwwww****
Vus en vrai lundi soir GRATIS à La Flèche d'Or. 
Ils sont Islandais et fous, jsuis fan de MUGISON

Leur nouvel album est en écoute sur leur site 
http://mugison.grapewire.net/en/album/247

À voir en live vite!

28.5.08

Seine de Danse

Un chouette festival de danse sur le parvis de la Défense qui a eu lieu du 20 au 24 mai.
J'ai rien vu en fait, mais j'ai participé.
Aux Sisyphe d'abord, une performance orchestrée par la chorégraphe Julie Nioche
100 personnes regardant vers l'est tout en sautant sur place pendant 15 minutes sur This is the end des Doors... expérience absurde et épuisante autant qu'enivrante et obsédante. Si je pouvais je le ferais toutes les semaines. Comment aller au bout de ses limites physiques sans autre but que d'illustrer un état de corps et d'émotions produit par le son, et quel son!! 

Et puis j'ai aussi rejoint le projet Partita-s créé par la chorégraphe Erika Zueneli (Cie l'Yeuse), où sept danseurs mêlent leurs déplacements dansés aux déplacements moins dansés des passants du parvis. Où on ne sait plus ce qui relève de l'improvisation, de l'incontrôlé et du chorégraphié. Où on voit l'étonnement des promeneurs qui ne s'aperçoivent pas tout le temps, pas tout de suite, de ce qui se passe autour d'eux, entre eux. 
Cachés parmi la foule de spectateurs et de badauds, on est ensuite une petite dizaine à venir se greffer au groupe de danseurs et à les accompagner dans leur délire. J'aime cet effet de surprise qui peut donner l'impression que tout est possible, même s'incruster dans un spectacle alors qu'on est censé juste regarder de loin, pas toucher. belle expérience encore, sur musique grinçante, électrique!! J'adoooore.



Originally uploaded by Léonore Elbows

17.5.08

Les Instants chavirés

Les Instants Chavirés.... oula! 
Simplement (pour ne pas dire "juste"...) LA meilleure salle de concerts parisienne, et c'est... à Montreuil. En matière de SON, c'est là que ça se passe, sans aucun doute. La crwém de la crwém de l'antipop music international passe ici tous les mois, dans cette mini-salle qui ressemble à une ancienne cave toute pourrie, ou un club de jazz clandestin des années 30 (pour faire plus glamour). Rock'n'roll, noise, électro acoustique, musique improvisée, expérimentale, one again, trafiquée, brutale, minimaliste, etc. Bref, tout ce qui réveille les stimuli.

Le 14 mai, c'était Company Fuck vs Sgure, à savoir un trafiqueur de voix et fabricant de mélodies violentes composées à partir de petits bruits récoltés à droite à gauche, assemblés et passés dans un mixeur puissance 10000, versus un espèce d'alien australien en short rose et cape poubelle de pluie, avec un collant sur la gueule tout du long et qui marmonne et hurle des chansons. À se souvenir : une reprise de George Michael, à gorge perdue. C'est débile, c'est speedé et ça groove, mais c'est du sérieux.

Et puis Aids Wolf. Ils viennent d'où déjà? Ah oui Montréal! ah bah ça alors... (sans commentaire)
Trois mecs avec tignasse et chemises safari, et une fille en combi moulante et cape noires. Eux grattent et tapent, du rythme déconstruit et travaillé, pendant qu'elle gigote en hurlant et chantant, en remuant ses cheveux lisses, noirs aussi. Les morceaux s'enchaînent pendant une demi-heure, puissants, énervés, épuisants... Ils ont la classe. J'ai acheté le badge.

13.5.08

8.5.08

Le doux parfum de Gregor Schneider

ou l'art de l'angoisse. 
Doux parfum c'est un genre de train fantôme pour adulte, sans fête foraine, sans train, sans amis et avec beaucoup de portes.
{attention, les photos ne sont pas de moi, j'avais tout laissé mes appareils électroniques au vestiaire...}
Afin de me mettre tout de suite dans l'ambiance, et après avoir laissé mon sac à dos et autres biens personnels au vestiaire, le gardien d'expo m'ordonne de signer une décharge avant de pénétrer sur les lieux de l'installation que je viens voir. En gros j'accepte en signant d'y accéder à mes risques et périls... chouette. Tout incident -psychologique ou physique- qui interviendrait durant mes déplacements dans le parcours de Gregor Schneider (crise cardiaque, chute, traumatisme émotionnel...) relèvera de ma responsabilité. 
Et histoire d'en rajouter une petite couche, il me demande aussi si je ne suis pas claustrophobe.. "euh.. non...", et si j'ai peur du noir "bah...euh...", enfin il me conseille de garder au moins une main libre pendant ma "visite". Et puis il me montre la porte d'entrée que je devrais franchir seule, comme toutes les suivantes...
Je ne décrirai pas le parcours créé ici par Schneider. Parce que c'est tellement mieux de le vivre.. quand on sait pas ce qu'il y a derrière la porte. Parois, sons, odeurs, lumières? Ou pas. Et puis tout le reste, ce qu'on a dans la tête... Ce qu'on ne voit pourtant pas mais qui nous fait tellement flipper.

J'ai juste cru un moment que mon imagination pourrait avoir raison de moi et que je resterais enfermée là. trop peur d'avancer... mais impossible de reculer. Le noir m'a pétrifiée. 
Et, paraît-il que ce parcours est soft comparé à ceux que Schneider a déjà pu mettre en place auparavant, c'est le gardien qui me dit ça après que j'aie finalement trouvé la porte de sortie. Parce que parfois il faut ramper, escalader, etc. ce couillon travaille sur l'angoisse et pousse parfois le spectateur à dépasser ses limites physiques, tout ça dans des conditions de stress qu'il s'impose lui-même parce qu'il est tout seul dans une putain de maison trafiquée. Je suis donc bien contente qu'ici il se soit juste contenté de tester mes limites nerveuses. J'ai même crié à un moment juste pour tester (ouais ouais)... eh bah personne n'entend de l'extérieur. héhé.
Pour faire un parallèle parlant, je dirais, en guise de résumé, qu'en matière de cinéma il y a Michael Haneke et ses jeux marrants (voir plus bas), et qu'en art il y a dorénavant Gregor Schneider et ses douces installations. Deux maîtres de l'angoisse, plus flippant que n'importe quelle vision d'horreur. Parce qu'ici le pire c'est qu'il n'y a rien à voir. 
Et c'est ça qui est fort, nom d'un lama de la Pampa. Sans rien nous montrer, ils nous suggèrent le summum de l'inquiétude. La pire des tortures, celle qu'on s'inflige tout seul grâce à tous nos tiroirs dans la tête. 
Moi je dis, vive l'expérience en art, ça vaut toutes les performances pseudo trash, genre glauques et sanguinolantes ou scato ou crado tout ce que tu veux, à la Gina Pane etc., qui ponctuent le monde de l'art depuis les années 70. D'ailleurs pas plus loin que dans la même maison rouge on trouve une deuxième expo, celle de Pilar Albarracin, une Sévillane qui aime bien se faire saigner. Bah là ça fait ni chaud ni froid, on se dit juste qu'elle doit se faire mal.
Allez jvais prendre l'air.

Sophie Calle prend soin d'elle

Faire d'une rupture une œuvre d'art. Rendre publique une affaire plus qu'intime. C'est osé... tout le monde pourrait s'en foutre surtout, mais Sophie Calle se plaît à exacerber notre côté voyeur, d'une manière infiniment plus fine que celle de Jean-Luc Delarue. Elle puise son inspiration dans ses histoires amoureuses et ne s'en cache pas. Mais ce sont plutôt ses chagrins qui alimentent son travail. ça pourrait être super chiant! Parce que n'est-ce pas là le principe de base de l'inspiration artistique? La création comme exutoire, comme remède au cœur brisé.

Pour Prenez soin de vous, Sophie Calle a recruté une armada de 107 femmes, âge et activité professionnelle confondus, pour l'aider à interpréter ce message de rupture si ambigu que le fameux X. (ou G. pour les intimes...) lui a envoyé pour mettre fin à leur relation. Je suis restée 3 heures, vrai de vrai! Et pourtant j'aime pas l'art, ni les expos, ni les bibliothèques... euh nan, ça c'est faux ^_* 
C'est qu'ici il y a le cadre déjà, un lieu magique : une salle de lecture de la BNF Richelieu, vidée de ses livres. Et puis ce brouhaha quand on entre... plein de petites voix indiscernables, à la fois rassurantes et inquiètantes, les mêmes que celles qui nous parlent quand on se sent seul. La première impression est envoûtante, tout simplement. 
Le reste pourrait être un peu rébarbatif, mais il y a un truc qui fait qu'on a envie de tout lire, de tout voir, qu'on est curieuse de savoir ce qu'elles en pensent toutes ces dames du monde, psychologues, médecins, écrivain, graphologue, commissaire de police, journaliste, étudiante, etc. Parce qu'évidemment on se reconnaît toutes dans cette démarche de demander conseil à la gente féminine en cas de coup dur sentimental. Même si chaque histoire est différente. et chaque personne aussi. Et c'est là peut-être le reproche que j'aimerais faire, car c'est immanquable, dès qu'on parle de rupture à des femmes, les généralités fusent à un moment ou un autre. Christine Angot, l'une des 107 femmes, met d'ailleurs Sophie Calle en garde à ce sujet, et c'est la seule qui le fait... attention à ne pas toujours vouloir leur couper les couilles à nos pauvres hommes. Le tourment amoureux n'est pas réservé aux femmes. Le doute est mixte. D'ailleurs on dit "le doute m'habite" même quand on est une femme... Pardon pour les digressions un peu hasardeuses.
Ceci dit j'ai beaucoup aimé la remarque toute en délicate franchise de "l'ado" toujours à propos de X. : "il se la pète". C'est vrai qu'il se la raconte un peu avec ses phrases à la mords-moi l'nœud (ça s'écrit comment????).
Sinon, il est important de noter que la moitié (peut-être même plus) de ces 107 femmes sont des stars. Que du beau monde! Leurs réactions à la lecture de ce message de rupture sont filmées, parfois mises en scène. Souvent douteuses ou sans intérêt, certaines sortent malgré tout du lot... Laurie Anderson, Peaches, Feist, Poney P (chanteuse pétrochimique des George Leningrad), une chanteuse de tango, une clown et Victoria Abril... l'Espagne et le rock'n'roll ya qu'ça d'vrai!  Aux chiottes Arielle Dombasle, Elsa Zylberstein et Guesh Patti. Et grosse déception, Mireille Dumas, LA professionnelle de la vie privée, n'a pas été conviée à donner son avis! 

Ah oui, et pour l'anecdote, dans le chouette court-métrage de Laetitia Masson réalisé pour l'occasion, la voiture qu'on voit c'est celle de Sophie Calle. Je le sais parce que jlai vue en vrai...

30.4.08

Funny Games

Un rude divertissement. 
Funny Games US de Michael Haneke. Apparemment un peu plus soft que la version autrichienne, ouf! 
Je reste pourtant traumatisée. C'est la première fois que je me demande si les acteurs sont toujours vivants.

Sidi-Larbi Cherkaoui et Akram Khan sont dans un bâteau

Ils tombent tous les deux à l'eau... Mais Akram Khan se cogne avant de se noyer.

Sacred monsters de Akram Khan avec Sylvie Guillem.
Deux monstres sacrés de la danse qui se la racontent un peu trop au Théâtre des Champs Elysées prout prout ma chère.
Un peu de danse, beaucoup de blabla, quelques jolies choses, mais globalement trop de bruit pour rien. C'est mouuuuuuu et un peu spirituel en plus (mais Sylvie Guillem fait bien Shiva!).



Origine de Sidi-Larbi Cherkaoui {Celui qui m'a fait découvrir la danse et ses merveilles}.
Ici, un joli quatuor mixte représentant les quatre coins du monde de par leurs origines, du Nord au Sud. Des chants médiévaux revus à l'oriental, magnifiques. Un chouette manteau de fourrure frénétiquement utilisé. Un joli passage où le Japonais, Kazutomi Kozuki,  joue à l'homme-objet invisible duquel découlent les mouvements de la danseuse-contorsionniste, Shawn Mothupi, tout en fluidité et ubiquité. Une romance des gestes quotidiens. Mais le tout trop éparpillé et anecdotique. là encore je reste sur ma fin. 
Angry very angry, but still hungry.

24.4.08

George Rousse, le photographe magicien

Une expo à voir tout de suite! 
George Rousse à la Maison Européenne de la Photo.
Photographe hors-norme créant des installations éphémères dans des lieux souvent voués à être détruits qu'il prend ensuite en photo. Non ce ne sont pas  des constructions numériques, mais des "immortalisations" d'effets d'optique qu'il a su re-créer dans le réel. Que des grands formats à voir de loin comme de près, parce que la réponse est dans la photo... Tout est réfléchi, les couleurs, la lumière, autant que les lieux et paysages choisis et l'angle de vue. C'est beau, mais attention ça peut provoquer des attaques mentales! Putain une croix blanche en lévitation dans un entrepôt, un cercle de feu qui tient debout sur le parvis d'un temple, etc, etc. 
La magie est partout! oui oui. Tout est une question de point de vue.

16.4.08

I believe in Preljocaj

Chose promise chose due. Voilà le bilan Angelin Preljocaj 2008.
En l'espace de 2 mois, j'ai pu assister à 3 soirées orchestrées par l'un des plus géniaux des chorégraphes contemporains de la sphère mondiale.
Tout est bon dans le ballet Preljocaj, rien à redire, RIEN. 
C'est calé au centimètre près, avec des danseurs parfaitement professionnels, jusqu'au bout de la pointe. C'est décalé aussi, ça se la joue pas, c'est folklorique, acrobatique parfois, mais toujours gracieux, rythmé, harmonieux. Il tente tout et réussit à chaque coup, pas un spectacle qui se ressemble. Même dans ses choix de musique, classique ou contemporaine, il arrive à faire des trucs pas possibles... 
Dans Eldorado (vu au Théâtre de la Ville le 28 février dernier), par exemple, il a choisi d'illustrer sa chorégraphie par du Stockausen (quasi inaudible si on l'écoute chez soi surtout si on se sent un peu contracté); ça dure une heure quand même! 
Et pourtant on l'atteint ce foutu pays doré, guidés par des shiny happy people qui, bien qu'ils dansent en slip kangourou, ressemblent à des genres de dieux grecs. En duo, en trio, tous ensemble, en arabesques et en sauts de chamois élancés, ils sont tous tout le temps synchronisés, ils tremblent jamais, ça fout des frissons et c'est surtout magnifique.

Ensuite il y a eu Les 4 saisons aussi. Vu au Théâtre du Châtelet dans le cadre d'une soirée en faveur d'AIDS le 27 mars dernier. 
pffffffwwouaaaaaah. 
La perfection faite danse sur Vivaldi en plus. ça a un goût de barbe à papa, c'est coloré, déguisé, acidulé. ça pourrait faire penser à du Découflé mais en mille fois plus subtil et la mégalomanie en moins. C'est fou, juste ce qu'il faut. Ils font même un numéro de cordes à sauter, trop chouette. Quand des danseurs sautent à la corde, c'est léger et dérisoire à la fois, pointes tendues et mains virevoltantes, c'est comme s'ils se moquaient d'eux-mêmes tout en ayant la classe suprême naturellement.

Et puis ce soir, au CND, j'ai revu Annonciation (déjà en première partie de Eldorado, avec Centaures, un duo masculin impressionnant de précision, mythologique, mythique, je crois en Preljocaj). Comme son nom l'indique, le thème est clair. Alternance de musique classique (Magnificat de Vivaldi; encore lui, religieusement vôtre, c'est sublime) et de musique électroacoustique (Crystal Music de Stéphane Roy) qui claque sa mère!!! c'est 2001 L'Odyssée de l'espace. Deux femmes, une danse puissante, aussi douce que rude. L'Annonciatrice arrive à pas de loup, puis d'un coup ses mouvements se font secs, carrés, tendus, violents, musique aux rythmes électriques et court-circuités, elle se déplace comme la Mort vers sa proie, précise, directe, envoûtante, irréelle. Je voudrais danser comme ça dans ma prochaine vie. Elle vise le ventre de Marie en gestes doux. Elles sont aimantées, c'est tragique. Attraction et rejet, l'une épuise l'énergie de l'autre, et s'en va froidement. Plus didactique que n'importe quelle messe, en plus d'être beau.

La pièce qui suit, Larmes Blanches, a seulement 2 ans de moins que moi. En témoigne le look très eighties des 4 danseurs===== 2 femmes, 2 hommes en chemise à jabot et pantalon de cuir pour une chorégraphie saccadée de pantins déguisés en torédaors qui tentent de se séduire sur un air de clavecin. ça paraît ptetr pas comme ça mais c'est super class! Et même pendant le silence des premières minutes, tout est calé, synchronisé, parfaitement précis. c'est majestueux! (jvais commencer à être à court d'adjectifs...).

Et enfin Noces, ballet de 1989, qui fait état d'un des autres thèmes récurrents d'Angelin Preljocaj, en plus de la myhtologie et de la religion, c'est l'amour et la séduction. C'est de là que vient la danse non??  Six couples, des robes de mariée, des bancs, un joli bazar (organisé toujours) qui tournoie dans tous les sens. On se courtise, on se repousse pour mieux se rejeter dans les bras l'un de l'autre, on se trompe, on s'embrasse, tendresse et hésitations, possessivité et ivresse, c'est la danse de l'amour, la parade nuptiale concave-convexe, forte de sensations, toute en susceptibilité. C'est folklorique, joyeux et triste, comme un film d'Emir Kusturica.
Je retiens le "jet de femmes". Du haut des bancs, elles se jettent l'une après l'autre dans les bras de leurs hommes qui les rattrapent de justesse pour finalement les laisser rouler par terre loin d'eux. Ils auront essayé!

13.4.08

Thee Silver Mt Zion & Tra-la-la band orchestra - La Maroquinerie

ou comment avoir des frissons et les larmes aux yeux dans une salle où il fait 30 degrés et sans même avoir de la fièvre.
Voilà une des raisons qui me poussent vers Montréal... les cordes et les chœurs des sept Canadiens de Silver mt Zion. 
Première partie : Berg sans Nipple, une batterie, un sample / boîte à rythmes, un peu de chant, ça percussionne efficacement, ça pulse les entrailles.


http://www.tra-la-la-band.com/

http://www.myspace.com/thebergsansnipple

11.4.08

Oh yes it's Jeudi's night...

Depuis le temps que j'attendais ça... des Jeudi's circastiques.... 
Les étudiants de l'Ecole de cirque de Rosny-sous-bois ont retourné le Centre Pompidou jeudi soir.
Pour les chanceux avertis ou les passants hasardeux, le spectacle commençait une demi-heure plus tôt sur le parvis de Beaubourg... Une chouette troupe d'ahuris en manteau trop grand accueillait le public en gesticulant, en escaladant la façade du Musée, en se portant, en filant sur le fil, en sauts périlleux à la bascule (autrement appelée 'tape-cul') et en corde volante!! 
Belle entrée chaotique. Ya de la technique mais ya aussi de la présence. Ceux-là c'est des bons, des vrais, ils ont de la gueule et j'espère de l'avenir. 
Le reste à l'intérieur du Musée, beaucoup de monde, ambiance festival on passe d'une salle, d'un étage à l'autre, à ce qui paraît on ne court pas dans les musées...., nous si! 
Il y a un "ouf" (c'est écrit sur son costume) qui se promène avec un trombone en poussant des chuintements cuivrés, et puis un autre qui indique la voie vers les performances (c'est toujours un peu la chasse au trésor les Jeudi's) avec ses cymbales et son look de groom playmobil. 

Nos apprentis circassiens osent, danses acrobatiques, déplacements brusques et maîtrisés, portés emportés, l'un d'eux joue l'homme ivre pendant les 2 heures et se plante à un centimètre d'une toile de Jackson Pollock (l'inventeur de l'action painting, à savoir des jets de peinture sur une toile, ici interprétés par des jets de corps sur le parquet) pour faire sa performance, un autre équilibriste se promène nonchalamment sous l'avion en osier de Cai Guo-Qiang, etc. 
Le suspense est là, quel cirque... 



Et ces quatre autre dans la salle 9, toujours cette salle 9 (le meilleur des terrains de jeu du Musée à cause de ses deux encadrures de porte sans porte)... ils se regardent, se fuient, se frappent, se serrent, se portent dans l'encadrure de la porte sans porte, ils se marrent et nous aussi. Et puis le final... c'est du grand n'importe quoi, une sorte de bal de fous heureux sur fond de musique tzigane. Un vrai bonheeeeeeeeeeeuuuuuuur! 

10.4.08

Exit










Chronologie défaillante. le temps manque. Je ne suis pas à jour, c'est un drame, j'ai oublié de parler du Festival Exit à Créteil, soirée du 1er avril, c'est pas une blague.
Quelques photos en attendant que je rattrape le temps qui passe trop vite.


8.4.08

carte blanche à Nosfell + Tender forever - Festival Chorus

Quelle soirée! ça y est 2008 se réveille enfin... Let the sun shine in, ouais ouais° 
Et ça se passe dans les "préfab' " de la Défense, et je suis invitée!!! Big up à Lucie!

En première partie une gringalette sur scène qui prévient d'entrée qu'elle est toute seule... avec ses machines... et sa voix wwouah! Incroyable. Elle, c'est Mélanie alias Tender Forever. Du Cocorosie / Cat Power version française (paroles en anglais quand même ça fait mieux) mais pas moins inspirée, et une boîte à rythmes surpuissante top class (pas celle toute pourrie des The Kills, voir plus bas) ambiance néo-pop electronica, à la The Knife ou Architecture in Helsinki (c'est le clip avec les marionnettes), enfin vous voyez ske jveux dire, tanpis sinon héhé. En tout cas, elle fait tout toute seule la ptite! Et elle fait aussi des reprises de tubes varièt' au youkoulélé... eh bah nan c'est pas marrant, c'est pas kitsch une reprise de Cher au youkoulélé par Tender Forever, c'est beau, ça ferait presque chialer. Et puis elle est amoureuse de Beyoncé (bon là si vous connaissez pas c'est que vous vivez dans un grotte, ou bien que vous êtes nés avant 1978.. mais en soit c'est pas très grave) et lui dédicace un morceau illustré par un chouette diaporama, projeté en toile de fond, où on peut apprécier un photomontage chiadé de Beyoncé aux côtés de Mélanie. ça c'est marrant! Elle dit qu'on la décrit comme une punk attachante mais folle. Elle a des invités aussi, tout en restant seule... c'est la magie de la technique moderne : un ordi, un projecteur qui diffuse une vidéo de gens qui dansent ou qui font de la batterie, et le tour est joué. ça aussi c'est marrant! En bref c'est frais, c'est pro, c'est impressionnant, c'est "soft and hardcore" c'est Tender Forever. Et moi jdevrais me lancer dans la création de slogans pour les produits laitiers.
go check this http://www.myspace.com/tenderforever

Bon et en fait, si je me trouvais là ce soir, c'était d'abord pour voir la découverte française de ces 5 dernières années, Nosfell.
Vu en mars 2005 à la Guinguette Pirate pour la première fois (je parle pour moi en tout cas.. parce que en 2005 ça faisait déjà un bon moment qu'il sillonnait tous les festivals de France et d'ailleurs). Venu d'un pays sorti de sa tête, Klokochazia, il a créé un langage de toutes pièces, leKlokobetz. Il chante donc en anglais beaucoup, en français rarement et en Klokobetz la plupart du temps.  Sinon en vrai il est né à St Ouen, my homeland!!
Avant il ponctuait chacune de ses chansons en nous expliquant les origines de son monde imaginaire. Aujourd'hui il se contente de raconter des anecdotes sur son île mystérieuse sans rentrer dans les détails. Mais la magie est toujours là. 
Nosfell a grandi, et maintenant il fait du rock progressif!!! Un mélange de sobre, de beau, de saturé, d'improvisé, ça sonnerait presque (mais faut pas abuser quand même) comme du Godspeed dopé au Lightning Bolt (bon là maman tu peux pas connaître). Il parle moins de son monde mais nous y fait rentrer. Putain c'est pas marrant ske j'écris... Mais c'est parce que c'est trop beau. Et puis il danse, comme un animal, un Iggy Pop tatoué, moins drogué, mais complètement trippé, tout fluide, tout ça. Il fait du beat box avec sa bouche, sa voix va de haut en bas, il grogne, siffle, soufflote, crie. Il sait reproduire le tonnerre qui gronde et le son de la goutte d'eau qui tombe dans un lac profond. Quand il utilise pas sa guitare il en fait retomber le manche vers le sol et l'entoure de sa jambe, comme s'il était perché dessus. Et là on aperçoit ses doigts de pied nu qui gigotent et se gondolent sur le rythme de ses chansons. Il est accompagné d'un violoncelliste, Pierre Lebourgeois, qui doit lire dans ses pensées tellement ils sont calés ensemble, rythmes et blues... ça fait frissonner. Et pour l'occasion (les 20 ans du festival Chorus), ils ont invité 5 autres musiciens pour un concert inédit et interminablement magnifique. Merci.

go check this too http://www.nosfell.com/

31.3.08

Un week-end à Brussels

OUADELSSE??
plein de choses, alors je vais plutôt faire un roman photo___
Le 21 mars, balai de ballets à l'entracte du spectacle D'un soir un jour de Anna-Teresa de Keersmaeker au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. Décor froid très beau : juste une grille de néons suspendue au centre de la scène. Dans la première partie, magnifique "faune" de Debussy aux muscles saillants se roulant dans le sable sauvagement, comme un animal autiste désespéré, rêvant rêvant clopi clopant. 
Charmant remake de Blow-up d'Antonioni dans la deuxième partie avec diffusion de l'extrait du film où les mimes jouent au tennis.


Le lendemain 22 mars, toujours à Brussels-city of mussels, on assiste aux Performances de printemps des danseurs de l'école P.A.R.T.S., une série de 8 duos créés par les élèves. Certains sortent du lot, d'autres m'endorment, mais le niveau est bon. Je retiens cette vue sur le duo au brocolis, vivant et drôle (Mikko Hyvönen & Anaïs Van Eycken). Mais on a aussi beaucoup aimé le premier duo, aux anecdotes simples et dansées en cœur de Gilad Ben Ari & Sarah Beth Percival, et aussi le duo crié/attaché des deux Suédois, Salka Ardal Rosengren & Ludvig Daae; et puis le dernier, celui des deux jeunes filles en noir et dansant en miroir et arabesques rythmées (Stav Yeini & Elisa Yvelin).

Le soir, même date même ville, au Théâtre Varia, Le Roi du plagiat de Jan Fabre. Décor royal, étoiles dorées sur fond bleu, un genre de laboratoire hors du temps avec des pierres dans des bocaux en arrière plan. Chouette spectacle au final... même si j'ai préféré dormir pendant la première demi-heure quand je me suis aperçue que oh, nom d'un chamois du Jura, ce n'était pas de la danse mais bien un monologue d'1 heure et demi. Ouais un seul type sur scène, tout du long, qui se prend pour un ange qui veut imiter les hommes et atteindre la perfection en collectionnant des pierres volcaniques en forme de cerveau ; heureusement que j'étais pas au courant avant d'y aller héhé... mais aaaaah qu'il est fort ce Dirk Roofthooft, en plus d'avoir un nom trop cool! Parce qu'on s'est quand même bien marrés! comique de répétition, absurdités scientifiques, jeux de mots improvisés et impressionnant lâché de pierres chutant du ciel à la fin (bravo la technique ¨-*), on s'est pas ennuyés.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Lendemain repos.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lundi 24 mars, The Kills à l'Ancienne Belgique. Bon.... euh... Donc ils sont deux, ils ont deux micros et une guitare... et une boîte à rythmes. La loose! Joli jeu de scène, très faaaaashieeeuuuuun, ambiance ambiance rockstar in the place. J'ai pas réussi à fair bouger mon body plus haut que mes genoux, disons que c'était sympathique mais que ça sentait pas assez la sueur.. mais où est le batteur??? ah oui c'est vrai.
Par contre une première partie du tonnerre de Dieu (j'ai des parts dans la vente de leur album, et aussi... naaaannn, j'allais faire une mauvaise blague sur Dieu) : The Germans. Comme son nom l'indique ce sont des Belges qui chantent en anglais (haah). Carré, gros son, dans la vibe du rock qui bouge ton corps (aaah ouf), moi j'aime. Vous pouvez les écouter là http://www.thegermans.be/

Ok et puis sinon j'ai vu EELS, duo de vieux bien conservés, chouette musique, chouette ambiance, sur le pass-backstage yavait une photo de Wham! 

jmarrête là.
Parce que jeudi dernier j'ai vu Les Quatre Saisons d'Angelin Preljocaj...